À l'occasion de la campagne estivale de surveillance des feux de forêts, retour sur l'enquête des feux de forêt dans le Gard, où 650 hectares ont brûlé en marge de la canicule.
Depuis 5 ans, la cellule RCCI 30 (Recherche des causes et circonstances d’incendie) a été crée dans le Gard.
C’est une équipe pluridisciplinaire composée de gendarmes, de pompiers et de membres de l’ONF chacun amenant son experience et son expertise du terrain pour essayer de trouver le point d’éclosion de l’incendie, et si possible des indices donnant des informations sur l’origine du feu, naturelle, involontaire ou humaine.
Depuis ce vendredi 28 juin et les 30 départs de feu sous plus de 40 degrés en 1h30, la cellule s’est attachée à recenser les sites où ont eu lieu ces départs de feu.
Pour le préfet du Gard Didier Lauga, qui lançait ce lundi matin, la campagne estivale de surveillance des feux de forêts les évènements de la fin de semaine dernière sont dramatique. Avec plus de 650 ha brûlés en 48 heures, c’est plus que lors des 2 années passées, et Juillet-Août n’a même pas commencé.
Pour limiter au maximum de tels drames, on ne peut pas se reposer que sur les pompiers. Il faut inculquer aux habitants de nos régions cette « culture du risque » qui pour lui revêt 2 axes : interdiction des feux de forêts sur tout le département et obligation de débroussaillage. Pour cette 2 ème notion il entend même à terme cartographier le département et voir ainsi les communes les plus vertueuse à ce niveau.
