Nîmes
Société
Par Chay Christophe
Publié le 09/09/2018 à 15:06

Activités péri-scolaires : Tendre vers un juste équilibre

La question des risques liés à la surcharge d’activités péri-scolaires pour les enfants est parfois évoquée sur la place publique. C’est un sujet qui est fréquemment abordé dans les cabinets des psychologues et des pédopsychiatres qui analysent les réactions de leurs patients. Les activités péri-scolaires participent à l’équilibre général de l’enfant, toutefois, il convient que celles-ci soient pratiquées dans une juste mesure, qu’elles concernent une activité physique ou une discipline artistique. Psychologue clinicienne installée sur Nîmes, Marie Massip veille à cet équilibre auprès de ses patients. Si l’activité péri-scolaire est nécessaire, elle met en garde quant à une surcharge de l’emploi du temps des enfants : L’avis de ces derniers ne doit pas être ignoré à l’heure où certains parents veulent en faire de « petits champions » ou considérer le lieu d’activité comme une « garderie ». Ainsi, le rythme naturel de l’enfant, ses besoins et ses goûts doivent être pris en compte, sans lui imposer une activité. L’activité péri-scolaire doit, selon Marie Massip, s’harmoniser à raison « de 2 à 3 heures par semaine pour un enfant scolarisé en primaire » et ne pas devenir une contrainte. À cet égard, la psychologue veille à ce que l’enfant ne développe pas une forme d’épuisement psychique et/ou physique. Elle veille également à l’inflation de « l’idéal du moi », qui correspondrait à un objectif impossible à atteindre pour un enfant qui se dirait « que dois-je faire pour plaire aux autres ? ». L’activité péri-scolaire est indissociable de la notion de plaisir de l’enfant afin que celle-ci soit une réussite.