Capens
Environnement
Par Thuault-Ney Sarah
Publié le 06/02/2018 à 16:35

Agriculteurs : Le blocage se poursuit sur l'A64

Les agriculteurs de l’Occitanie n'en finissent plus de bloquer les routes du Sud-Ouest de la France. Ils poussent un cri de colère, avant un ultime rendez-vous avec le ministre de l'Agriculture. Ce mardi 6 février, ils ont à nouveau bloqué les routes autour de Toulouse. Décryptage du coup de gueule. 


Quelles sont leurs actions ? 

Les agriculteurs restent mobilisés ce mardi en Haute-garonne, mais aussi dans le Tarn. Une mobilisation qui dure depuis maintenant plus de 2 semaines. Dès 4h ce matin, une action était menée au nord de Toulouse, à Blagnac (31), près du site Airbus avec un blocage d’un convoi de l’A380.

Un peu plus tard dans la matinée c’est à Capens, après Muret en direction de Tarbes que les agriculteurs se sont retrouvés. Ils ont bloqué l’accès à l’A64 dans le sens Tarbes-Toulouse. Du fumier a été déversé sur les voies et des abris ont été mis en travers de la route. Vers midi, les agriculteurs ont bloqué l’autre côté de l’autoroute (sens Toulouse-Tarbes).


Et après ? 

L’action devrait se poursuivre jusqu’à mercredi 7 février, date du rendez-vous avec le ministre de l'Agriculture et les représentants de l'État. 

En parallèle de multiples actions locales, des opérations coup de poing sont prévues ce mercredi en Haute-Garonne. Une située au sud de Toulouse, à hauteur de Pins-Justaret (31). Une autre au niveau du péage de Nailloux et du seuil de Naurouze. 

À travers un communiqué, les agriculteurs promettent "qu'en l’absence d’évolution positive sur ce dossier, les actions se maintiendront, notamment sur le périphérique toulousain, jusqu’à ce qu’une carte acceptable nous soit présentée". ​


Pourquoi ils manifestent ? 

Ce qu’ils revendiquent c’est le maintien des zones agricoles défavorisées. Lors du nouveau redécoupage de la carte des zones défavorisées, "800 communes d'Occitanie auraient été exclues des critères", d'après la FDSEA Haute-Garonne. Une réforme eropéenne qui risque de détruire le nombre de communes éligibles aux aides financières. Le secteur le plus impacté serait le Lauragais et le nord Toulousain, d'où les zones stratégiques de blocage.