Viols-en-Laval
Economie
Par Pellegry Anne Sophie
Publié le 07/02/2020 à 11:00

Agriculture : L'inquiétude des éleveurs en Occitanie

Didier Guillaume, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation était en visite dans l'Hérault lundi 4 février.

Il est allé à la rencontre d'éleveurs à Viols-en-Laval, une commune située au pied du Pic-Saint-Loup. Parmi ces éleveurs, Luc Gros a une exploitation d'élevage bovins et caprins. Pour se nourrir, chacune de ses vaches a besoin de 20 hectares, bien plus que les bêtes implantées dans les alpages qui ne nécessitent que d''un hectare. La raison, l'aridité de ces terres comme celles de l'ensemble du pourtour méditerranéen. Près de 45 pourcent de l'exploitation de Luc Gros est composée de terres estimées productives à 35%, des terres qui risquent de ne plus être reconnues par la PAC. Ce lundi, Luc et des membres du syndicat des éleveurs attendaient au pied du Pic-Saint-Loup au milieu d'un troupeau de caprins, le ministre, pour lui faire part de leurs inquiétudes..






SONORE ELEVEUR






0,35, ça veut dire 35% de surface productive sur une parcelle de 1 hectare. C'est peu. Et Luc crains que que ces surfaces ne soient plus reconnues par la PAC.






SONORE ELEVEUR






Jusqu'à présent, le prorata est déterminée par l'appréciation des contrôleurs, mais bientôt, ce seront des drones qui jugeront des surfaces et fixeront des quotas appliquées sur l'ensemble du territoire. On appelle cela, la méthode LIDAR.






SONORE ELLE






17h20, arrivée du ministre au pied du Pic Saint Loup.





Didier Guillaume repart une heure plus tard pour retourner à la capitale.





En Occitanie, les surfaces jugées peu productives sont situées sur le pourtour méditerranées et dans le Tarn.