Montpellier
Société
Par Miailhes Antoine
Publié le 30/07/2020 à 17:27

Aïd el-Kébir : Les abattoirs davantage surveillés à cause du coronavirus

La crise sanitaire actuelle oblige les services de l'Etat à renforcer les contrôles dans les abattoirs alors que la fête de l'Aïd el-Kébir commence vendredi. 


A l’abattoir temporaire de Grammont, à Montpellier, les familles terminent les préparatifs de l'Aïd el-Kébir en réservant leur mouton. Cette fête dite "du sacrifice" qui démarre vendredi permet aux musulmans de célébrer la fin de leur calendrier lunaire. Les pratiquants se réunissent alors avec leur proche autour d’un repas à base de viande, et malgré la crise actuelle du coronavirus, pas question de faire l’impasse sur cette tradition. L’application des gestes barrières sera donc très surveillée cette année dans les sites d'abattage de l’Hérault, où une vingtaine d’agents de la direction départementale de la protection des populations sera déployée. Sur l’abattoir de Grammont, ils devront notamment surveiller les flux de personnes. Le site pourra en accueillir jusqu’à 200. Des conditions plus strictes qui s’accompagnent cette année d’une hausse du nombre de commande. 1200 bêtes devraient être abattues à Grammont contre 700 l’année dernière. "Avec la fermeture des frontières, certaines personnes n'ont pas pu rentrer dans leur pays d'origine faire la fête. Du coup, on s'est retrouvé avec davantage de commandes à satisfaire", explique Mohamed Seddiki, le président de la Bergerie languedocienne. L’abattage des moutons se fera sur 3 jours, jusqu’à dimanche.