Les arbres et les plantes sont évidemment touchés par les périodes de forte chaleur. Une réalité anticipée par les professionnels pépiniéristes, responsables de parcs et de jardins publics. Au Parc des Camellias de la Prairie, plus grande réserve de camellias historiques sur le territoire national, l’observation des végétaux est permanente.
Les bulletins météorologiques sont analysés avec minutie, tout comme la publication des arrêtés préfectoraux. En 2021, le ciel aura réservé bon nombre d’aléas climatiques comme des pluies récurrentes au printemps, tout comme un épisode de gelée noire qui a touché fortement les arboriculteurs. Ainsi, plusieurs pruniers n’ont donné aucune Reine-claude cette année.
Après deux journées de canicule, le mois d’août a également mis à l’épreuve les végétaux. Un nouveau stress climatique bien géré par les responsables du Parc des Camellias de la Prairie. Grâce au Gardon d’Alès voisin, deux puits de forage permettent de répondre aux besoins en eau de l’ensemble des plantations mais aussi de contrôler quotidiennement le niveau des nappes phréatiques. En anticipant un éventuel problème de sécheresse et de mouvement des sols, les jardiniers privilégient également le paillage tout comme la micro-aspersion, qui favorise le rafraîchissement de la plante… et de l’air ambiant.
Trois astuces utilisées tout au long de l’été et plus précisément en ce mois d’août, période-clé où débute le boutonnage des camellias, qui fleuriront au printemps prochain.
Interviews : Bernard Pical (directeur du Parc des Camellias de la Prairie), Robert Orlandini (membre de l’équipe du Parc des Camellias de la Prairie).
