Depuis plus de trente ans, la Feria alésienne de l’Ascension est l’un des rendez-vous festifs du printemps les plus attendus sur les bords du Gardon.
C’est aussi une répétition générale pour tous les amoureux des traditions camarguaises, espagnoles et provençales une semaine avant la tenue de la Feria de Pentecôte à Nîmes. Chaque année, la Feria d’Alès draine un public fidèle du fait de la variété des animations proposées.
Outre les courses camarguaises et corridas qui remplissent les arènes du Tempéras, Alès lance sa feria par un grand défilé présenté comme une « pégoulade », selon l’acception du terme provençal, mais dont le profil est bien éloigné de celui des véritables procession au flambeau en costume de gardian ou d’Arlésienne. Cette année, après le lancement de la feria depuis le village de bodegas installé place de l’Hôtel de Ville, la pégoulade a réaffirmé son côté musical et festif.
Plusieurs centaines de personnes ont suivi la grande déambulation des différents participants dans les rues du centre-ville, avant un final sur les bords du Gardon où un grand feu d’artifice a été tiré. Des musiques endiablées avec la batucada « Illuminaço », suivie de la calèche de Miss Alès 2018 et de ses dauphines, les groupes « Les Garçons de café », « Los Caballeros », « Kénéya », « Exoticadanse », le Royal Jazz Band, la Pena Ricard sans oublier la banda de Saint-Christol-lès-Alès, les gardians et différents attelages. Une feria qualifiée de « familiale » et « populaire » par le maire d’Alès, qui se félicite du nombre croissant de visiteurs, notamment ceux qui ont fait plusieurs kilomètres pour faire la fiesta sur les contreforts des Cévennes.
