Bagard : une fan de Matt Pokora confrontée à l’annulation des concerts de son idole |

Bagard : une fan de Matt Pokora confrontée à l’annulation des concerts de son idole

La vie est dure pour Cyndie, âgée de 18 ans. La jeune Gardoise qui vit à Bagard, au sud d’Alès, suit M. Pokora et acheté 21 places pour le suivre tout au long de l’année dans sa tournée française « Pyramide Tour », fruit de ses économies et de ses choix personnels. Un budget de plus de 3.000 euros si on totalise le coût des places, les billets de trains ainsi que les nuitées d’hôtel. L’inconditionnelle du chanteur se retrouve confrontée à un problème de taille : le 29 février dernier, le Ministère de la Santé a activé le stade 2 de l’épidémie de coronavirus, interdisant de fait tout rassemblement de plus de 5.000 personnes, dans des lieux confinés, comme des salles de concerts.

M.Pokora, qui se produit fréquemment dans des zéniths, fait les frais de cette précaution sanitaire : son concert de samedi à Strasbourg a été annulé, à l’instar de celui prévu le 14 mars à Paris-Bercy. Deux dates en moins sur les six initialement prévues sur l’agenda du chanteur originaire de Strasbourg. Une décision qui interpelle les fans, qui avaient déjà préparé leurs réservations autour de ces concerts.

Comme de nombreux fans, Cyndie s’interroge de la jauge d’annulation, alors que le virus circule déjà dans le pays et que plusieurs lieux publics demeurent ouverts. Car la facture à payer risque d’être salée pour la jeune fan gardoise : si les tickets de concerts lui seront remboursés, voire les nuitées d’hôtels, rien est moins sûr concernant les billets de trains déjà pris sur 21 destinations différentes, alors que les annulations de concerts sont fréquemment annoncées quelques jours avant la date de tenue. Des frais de transports estimés à 1.200 euros sans assurance annulation !

A ce titre, Cyndie a interpellé le chanteur et la production de sa tournée en lançant sur les réseaux sociaux le hashtag « On sauve le Pyramide Tour ». L’un de ses axes d’argumentation : « si on annule les gros concerts, il faut aussi fermer les aéroports, les plus petits concerts… Il faut tout annuler en fait. Tout… ou rien ! ». Un épithète qui permet également de fédérer les fans rencontrant les mêmes difficultés, avec des annulations souvent annoncées deux jours avant les concerts.