Bleu de travail, jetés de cartable et flambeaux : C'est tout un symbole ! |

Bleu de travail, jetés de cartable et flambeaux : C'est tout un symbole !

Après Paris ce samedi, les manifestantes de Toulouse ont repris elles aussi, la chanson « A cause de Macron », une parodie de la chanson « A cause des garçons » de Laurence Heller et d'Hélène Bérard. Ce jeudi on a aussi pu assister à un jeter de cartables. Autant de symboles pour faire passer un message de façon originale. 

Habillées comme la célèbre affiche «  We can do It », bleu de travail, gants jaunes aux mains et bandanas rouges sur la tête elles étaient une trentaine à crier haut et fort " À cause de Macron c’est la chute des pensions pour Fatou et Marion, À cause de Macron, grande perdantes nous serons". 

En effet, les femmes, contrairement à ce que dit le gouvernement, ne seraient pas les « grandes gagnantes » de cette réforme. Selon plusieurs médias, les femmes auraient une retraite inférieure de 42 % par rapport à celle des hommes. À cause de leurs carrières plus souvent hachées, elles partent à la retraite, un an plus tard que les hommes en moyenne. La majoration de 5 % dès le premier enfant ne les satisfaits pas non plus, tout comme la suppression de la pension de réversion, car beaucoup de femmes vivent plus longtemps que leur conjoint. 

Eux, ont préféré défiler de nuit, pour faire apparaître leur symbole… Le flambeau. Une mobilisation avait lieu ce mercredi soir à Perpignan.

Ils sont plus jeunes, mais tout aussi tracassés par leur avenir. Les lycéens se sont joints à la mobilisation nationale… Avec comme revendication, la réforme du Bac. 

Ils se sont rassemblés devant le lycée Arago de Perpignan ce jeudi 16 janvier vers 10h avent de rejoindre la grande manifestation place Catalogne à 10h30.

Mais au delà de la réforme des retraites qui mobilise encore ce jeudi massivement dans les rues de Perpignan, c'est bien la réforme du bac et la gestion du contrôle continu qui pose problème aux lycéens notamment en classes de première, comme aux syndicats d'enseignants présents ce matin. 

Les E3C (Epreuves communes de contrôle continu) entraineraient des problèmes d'organisation liés à une mise en oeuvre trop rapide, ce qui génèrerait beaucoup de stress. Il y a aussi le problème de la banque de données prévue par la réforme pour se préparer aux épreuves qui n'est finalement pas accessible aux élèves. Les lycéens Perpignanais (des lycées Arago, Picasso et Maillols) ont voulu aujourd'hui crier leur colère quelques jours avant le début des premières épreuves orales du contrôle continu qui démarrent le 20 janvier prochain.