Être maire ou élu communal en 2025, une profession de foi républicaine |

Être maire ou élu communal en 2025, une profession de foi républicaine

C’est dans un an que se déroulera le prochain scrutin municipal. Des élections observées à un moment où l’on a constaté un nombre croissant de démissions d’élus au cours de la dernière mandature. En première ligne face aux critiques de leurs administrés, les maires et les élus communaux sont les premières cibles d’attaques voire d’agressions.

Une tendance qui s’accompagne parfois d’autres événements, comme l’explosion de certaines majorités municipales, conduisant les maires à repenser leurs équipes d’adjoints. Un contexte d’autant plus tendu qu’il s’accompagne d’une baisse générale des dotations de l’État au moment où les communes alertent les autorités sur les conséquences de l’inflation et l’augmentation constante des charges.

Face à ce mille-feuilles politico-administratif, une majorité d’élus ne veut toutefois pas faire preuve de résignation. Les associations départementales des maires font remonter les voix des territoires auprès de l’État, comme c’est le cas dans le Gard, avec Philippe Ribot, président de cette entité et maire de la commune cévenole de Saint-Privat-des-Vieux, dans l’agglomération alésienne.