Handball : La poule de la "mort" pour Montpellier en coupe d'Europe |

Handball : La poule de la "mort" pour Montpellier en coupe d'Europe

Le couperet est tombé en plein coeur de l’été. Les amateurs de la petite balle pégueuse - les Montpelliérains plus particulièrement -, vont être servis. Au sein de la poule A, les quatre derniers vainqueurs de la Ligue des champions vont s’affronter dans un groupe de huit équipes. En plus de Montpellier (vainqueur en 2018), les Macédoniens du Vardar Skopje (2017), les Polonais de Kielce (2016), les Espagnols du FC Barcelone (2015) feront partie de la bataille pour les premières six places qualificatives (sur 8). On peut compter également sur les Hongrois de Veszprém, triple finaliste de l’épreuve et toujours en quête de son premier Graal, les redoutables allemands du Rhein-Neckar Löwen et l’émergence depuis quelques années au haut niveau des Biélorusses du Meshkov Brest qui ont battu le PSG l’an passé en phase de poules et, enfin les Suédois de Kristianstad qui ont participé à leur première huitième de finale de l’histoire du club la saison dernière. De quoi donner du fil à retordre à l’équipe de Patrice Canayer qui a remporté à la surprise générale son deuxième titre de Ligue des champions l’an dernier en sortant des poules basses. 

HC Vardar Skopje (Macédoine)

C’est le premier adversaire du Montpellier Handball cette saison en coupe d’Europe. 

Vainqueur de la Ligue des champions en 2017, le Vardar Skopje est une machine à gagner, dotée de joueurs internationaux sur toutes les lignes jusqu’aux remplaçants. Le club macédonien est détenu par le milliardaire russe Samsonenko depuis 2013. Il est considéré comme l’un des favoris de l’épreuve. 

Le Vardar Skopje s’est incliné l’an dernier lors de son premier match du Final 4 face à… Montpellier. 

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FC Barcelone (Espagne)

Le palmarès le plus prolifique du handball européen voire international. Avec ses neuf titres dans la compétition, le FC Barcelone fait naturellement partie des grands favoris cette année. La colonie française y est importante puisque les arrières N’Guessan, Mem, le jeune ailier Lenne et les pivots Sorhaindo et un certain… Fabregas, champion d’Europe l’an passé avec Montpellier. 

Battu facilement en amical le 17 août dernier par le FCB, le MHB aura fort à faire face à l’ogre catalan qui garde un goût amer lors de sa défaite en huitièmes de finale l’année dernière. 

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PGE Vive Kielce (Pologne)

Une équipe robuste, athlétique, championne d’Europe il y a deux ans. Elle possède l’un des meilleurs entraîneurs du monde en la personne de l’Espagnol Talant Dujshebaev. Le plus caractériel aussi. Parmi ses joueurs, quasiment toute la sélection polonaise même si certaines stars ont pris leur retraite internationale. Le gardien Szmal, la gachette Bielecki, le talentueux Jurecki ou les parfaits soldats Lijewski, Jurkiewicz, Kus et Jachlewski. La fougue du fils de l’entraîneur Alex Dujshebaev, les techniciens et meneurs de jeu solvènes Zorman et Bombac et l’imposant pivot espagnol qu’on ne présente plus, Julen Aguinagalde. 

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Telekom Vespzrém (Hongrie)

Ils essaient chaque année (2002, 2015 et 2016) mais ne parviennent pas à franchir le pas sur l’ultime marche. La formation coachée par le Suédois Ljubomir Vranjes est redoutable car ses joueurs sont expérimentés et lorgnent sur le trophée ultime depuis plus de quinze ans déjà. L’effectif n’a pas beaucoup changé, les anciens Montpelliérains Accambray et Gajic sont toujours présents et la star hongroise Laszlo est prête à soulever la coupe une bonne fois pour toute. Ils pourront compter sur un public à la sauce « ultra », à l’ambiance parfois sulfureuse. 

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Rhein-Neckar Löwen (Allemagne)

Le club allemand a connu le dernier carré de la Ligue des champions à deux reprises, mais cela remonte (2009, 2011). En 2013, il s’offre la coupe EHF, la petite coupe d’Europe. Depuis, Rhein-Neckar Löwen a stoppé l’hégémonie de Kiel en remportant par deux fois le championnat (2016, 2017). Emmenés par le formidable meneur de jeu suisse Andy Schmid, élu quatre saisons d’affilée meilleur joueur de Bundesliga, les « lions » ne feront pas de la figuration et misent le Top 4 de la poule. Un adversaire bien connu du Montpellier handball qui ne lui a pas toujours réussi.

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Meshkov Brest (Biélorussie)

Chez les Biélorusses, les Montpelliérains vous diront que c’est, et de loin, le voyage le plus éprouvant. Depuis 2016, le club situé à l’ouest du pays, parvient à accéder à sortir des poules et accéder aux huitièmes de finale. Composé intégralement de joueurs de pays de l’Est, il fera tout pour se qualifier à nouveau. Son objectif est de réussir à attraper l’une des six places qualificatives. 

L’an passé, les Biélorusses avaient battu le PSG (29-28), une victoire importante pour sa qualification en huitièmes de finale. 

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IFK Kristianstad (Suède)

Titré à huit reprises de son championnat national dont les quatre derniers exercices, Kristianstad progresse d’année en année. Au point de se hisser pour la première fois de son histoire en huitièmes de finale l’an passé. Ils se sont heurtés au champion allemand Flensbourg que le Montpellier handball a éliminé en quart de finale. 

Ce sera certainement très compliqué pour les Suédois d’accrocher les six premières places mais sait-on jamais…

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Groupe A

HC Vardar Skopje (MKD), PGE Vive Kielce (POL), FC Barcelona Lassa (ESP), HC Meshkov Brest (BLR), Telekom Veszprem HC (HUN), Montpellier HB (FRA), IFK Kristianstad (SUE), Rhein-Neckar Löwen (ALL)

Groupe B

Paris Saint-Germain HB (FRA), MOL-Pick Szeged (HUN), SG Flensburg-Handewitt (ALL), Skjern Handbold (DAN), HC PPD Zagreb (CRO), HC Motor Zaporozhye (UKR), RK Celje Pivovarna Lasko (SLO), HBC Nantes (FRA)

Groupe C (Poule basse)

HC Metalurg (MKD), Bjerringbro-Silkeborg (DAN), Sporting CP (POR), Besiktas Mogaz (TUR), Chekhovskie Medvedi (RUS), Tatran Presov (SLQ)

Groupe D (Poule basse)

Orlen Wisla Plock (POL), Abanca Ademar Leon (ESP), Elverum Handball (NOR), Wacker Thun (SUI), Dinamo Bucarest (ROU), Riihimanen Cocks (FIN)