La ZFE de Montpellier critiquée, un recours administratif est en cours
Chloé Cheisson, est prestataire de santé. Jeune conductrice depuis son arrivée dans le Gard il y a 2 ans, elle achète une voiture d’occasion datant de 2003 chez un garagiste.
Une voiture qu’elle n’utilise que pour ses trajets personnels car au quotidien, son employeur lui met à disposition une voiture de service.
Habitant une commune près d’Alès hors Zone de faibles émissions, dit ZFE, Chloé n’a pas d’obligation d’avoir une vignette crit’air sur son véhicule. Mais pour rendre visite à son père vivant sur la métropole de Montpellier, elle n’est pas en règle et s’expose à une amende. Aujourd’hui si la vignette, elle, coûte moins de 4 euros, elle craint de voir son véhicule interdit à la circulation et ne pas avoir les moyens d’en changer.
Opposée au principe même de la mise en place de ce dispositif, Chloé a multiplié les courriers aux élus de Nîmes et Montpellier, dont les métropoles sont déclarées ZFE. Elle adhère aujourd’hui à une association qui a déposé un recours juridique contre celle de la capitale héraultaise, association défendant les libertés fondamentales qui avait déjà œuvré contre le Pass sanitaire pendant la crise du Covid.
A Montpellier, selon la métropole, aucune verbalisation n’a été effectuée depuis la mise en œuvre du dispositif en 2022 défendant une ZFE pédagogique.
Une non verbalisation confirmée jusqu’en 2027 par un moratoire voté le 13 février dernier par les élus qui repousse également l’extension de la zone à toute la métropole montpelliéraine.