Le kaki, un produit à potentiel mais en manque de reconnaissance

Sa forme arrondie vous fait sans doute penser à la tomate, sauf qu’il pousse sur des arbres venus des Etats-Unis, et se cueille entre novembre et janvier.

Nous sommes en pleine période du kaki, et à Ouveillan dans l’Aude, la récolte bas son plein. Chaque année Philippe Béranger en commercialise 40 à 60 tonnes. Il travaille le kaki dans son exploitation depuis plus de 30 ans. Sauf que ce produit peine à trouver ses consommateurs. Il y a 8 ans, Xavier Crete, ingénieur basé à Marsillargues dans l’Hérault, a obtenu un coup de pouce de l’ancienne région Languedoc-Roussillon pour produire et commercialiser plusieurs espèces de kakis. Activité qu’il continue de maintenir, mais une activité qui tourne au ralentit. Selon lui, le fruit souffre d’un problème d’image, pourtant l’intérêt des producteurs est bel et bien présent. Xavier produit chaque année entre 3 et 4 tonnes de kakis. L’intégralité de cette production est vendue en région PACA, à Arles.