Montpellier : Une prison expérimentale pour 2022 |

Montpellier : Une prison expérimentale pour 2022

Une structure pénitentiaire devrait voir le jour à Montpellier en 2022. Il s'agira d'une structure d'accompagnement vers la sortie de détenus (SAS) visant à favoriser la réinsertion en fin de peine. 150 places sont prévues en chambres individuelles.

Une structure qui a un coût : 12 millions d'euros et qui sera située en ville. Le but, faciliter l'accès de Pôle emploi, des services sociaux et autres structures à ce centre pour permettre une meilleure réinsertion et une baisse du taux de récidive.

3 secteurs avaient été proposés : Grabels, Saint-Jean-de-Védas et Puesch-Villa, mais le ministère de la justice a tranché en faveur de ce dernier. À terme, des réunions d’informations seront organisées pour informer les riverains du projet.

Selon le Maire de la ville, Philippe Saurel (DVG), ce centre va permettre de créer 80 emplois et une vingtaine d’emplois induits. 

Et si la réinsertion est un élément clé pour Louis Perreau, directeur inter-régional adjoint des services pénitentiaires de Toulouse, désengorger les prisons surpeuplées en Occitanie reste le deuxième élément majeur de ce plan d'action. En effet, on compte 1.800 détenus actuellement sur les deux sites de Villeneuve-les-Maguelone et Béziers.

Une initiative qui entre dans le cadre du plan Prison de Nicole Belloubet. La garde des sceaux prévoit la création de 7000 nouvelles places dans les prisons en France d’ici 4 ans.

Le démarrage des travaux est prévu en 2020.