Nîmes : El Rafi, nouvelle étoile de la tauromachie, entre dans la cour des grands
Pour l’état-civil, il est Raphaël Raucoule. Mais lorsqu’on s’adresse à lui, c’est bien évidemment Rafi. Âgé de 21 ans, le 69e matador de toros de l’histoire de la tauromachie française vient de franchir un nouveau cap.
Auteur d’une prestation remarquable dimanche dernier à Arles, lors de sa prise d’alternative, le torero nîmois a conquis le public de la cité provençale. De nombreux supporters nîmois, amis de Rafi, avaient également fait le déplacement sur les bords du Rhône afin de ne pas manquer cet événement. Samedi, c’est dans ses arènes de Nîmes que le benjamin des matadors de toros français viendra confirmer son doctorat taurin, des mains d’Antonio Ferrera, en présence de Juan Ortega, face à des toros de Victoriano del Río.
Une performance pour le jeune torero nîmois, suivi depuis dix ans par Patrick Varin, professeur au sein du Centre français de Tauromachie. Un maestro qui a vu grandir Rafi en tant qu’homme et en tant que torero, et qu’il continue de conseiller d’un point de vue mental et artistique. Aujourd’hui, plus que la technique, c’est le style et la personnalité du toreo de Rafi que Patrick Varin souhaite encore développer. Un torero nîmois qui revêtira à l’occasion de cette corrida une cape d’apparat créée par Claude Viallat, un artiste passionné de tauromachie et qui a donné son nom au Musée des Cultures taurines de la Ville de Nîmes.
Interviews : Rafi Raucoule « El Rafi » (matador de toros), Patrick Varin (matador de toros, professeur au Centre français de Tauromachie, manager et conseiller artistique d’El Rafi).