Non respect des règles sanitaires : Nîmes préfère la prévention que la répression |

Non respect des règles sanitaires : Nîmes préfère la prévention que la répression

Le confinement est fini, mais les règles sanitaires perdurent.

Qui dit règle dit contrôle, et les nîmois n'échappent pas à la règle. Mais ils échappent à la contravention. Si la loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19, promulguée en mars dernier, confère le droit de verbalisation à la police municipale, le maire de Nîmes a demandé à ses équipes de ne pas verbaliser et de privilégier la pédagogie. "Seules les personnes avec un comportement inadapté ont été verbalisées" dixit la municipalité. Ainsi, sur les 32 000 contrôles effectués par la police municipale pendant les deux confinements, 1 437 contraventions ont été données : 1 127 verbalisations lors de la première période de confinement et 310 lors de la seconde. Rappelons qu'en cas d'infraction pour non port du masque ou pour non respect de l'attestation, la loi prévoit une amende de 135 euros.