''Papillon'': Une toile vivante pour ressusciter l’histoire d’Alfred Nakache
Peu à peu, la peinture s'anime. Dans l'eau, un homme nage, et chaque mouvement fait remonter des souvenirs : de l’enfance à l’âge adulte, tous liés à l’élément aquatique. Entre moments heureux, glorieux et blessures profondes, ce récit intime, presque familial, révèle une facette oubliée de l’Histoire. Si l’idée est née en 2016, elle a mûri pendant six ans avant de prendre vie sous la direction de Florence Mille, plasticienne talentueuse, reconnue pour la singularité de son travail. Ses films utilisent des techniques inédites : peinture, pastel ou sable appliqués directement sous la caméra par recouvrement, conférant à ses œuvres une profondeur saisissante. Une signature visuelle qui ne laisse personne indifférent. Parmi les six projets présentés ce dimanche après-midi, Papillon a particulièrement attiré l’attention des spectateurs. Papillon a reçu le prix André Martin à Annecy, le 14 juin dernier. Plus tôt, en février, le film avait déjà été distingué par l’Ours de cristal du meilleur court-métrage à Berlin.