Reports de match : Les supporters des Crocos montrent les dents !
330 supporters nîmois interdits de déplacement lundi soir à Saint-Etienne, un match reporté que le Nîmes olympique doit disputer pour rattraper un calendrier bien bousculé. Entre manifestations de gilets jaunes, matchs reportés ou rencontre déplacée pour le seul confort du Stade rennais - alors en Coupe d’Europe - le Nîmes olympique paye les pots cassés. C’est en tout cas le sentiment manifesté par les 80 à 100 supporters crocos réunis ce samedi après-midi au Stade des Costières.
« Un petit de Ligue 1 auquel on passe tout », « jamais le président Aulas se laisserait dicter un tel calendrier pour l’OL », « on ne respecte plus l’abonné que nous sommes », « nous payons des places pour voir des matchs le week-end et on ne peut assister aux Costières aux matchs qu’on a payés car ils sont reportés le mardi à 19 heures ! A 19 heures, en semaine on est encore au travail », autant de messages à faire passer à la Ligue de football professionnel et à la direction du Nîmes olympique de la part de supporters qui n’en peuvent plus. L’annonce de l’interdiction de déplacement à Marseille couplée à un report éventuel du match a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase cette semaine. Les groupes GN 91, Nemausus 2013, Club central des supporters et « Crocos pour toujours » n’en peuvent plus.
Des abonnés qui demandent notamment le respect du spectateur qui paye tous ses matchs avant le début de la saison, et qui est souvent oublié lorsque la LFP valide la date de report des matchs. Tous ont scandé le chant « Liberté de supporter », un épithète souvent repris dans les virages de plusieurs stades français, les groupes ultras de supporters étant fréquemment visés par des interdictions de déplacements, comme c’est le cas entre Marseille et Paris, Lyon et Saint-Etienne, ou encore Montpellier et Nîmes. Plusieurs supporters ont émis le souhait que le Nîmes olympique fasse entendre sa voix et soit plus présent dans les instances de la Ligue de football professionnel.