Castillon-du-Gard
Environnement
Par Michel Olivier
Publié le 12/07/2019 à 11:18

Apiculture : Faut-il renforcer la traçabilité des miels ?

Présente ce jeudi 11 juillet 2019 à Castillon du Gard, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Economie et des Finances a annoncé un projet de renforcement de l'étiquetage de l'origine des miels en janvier 2020. Ce projet de décret prévoit que les mélanges de miels commercialisés en France devront préciser sur leur étiquette la liste exhaustive des pays d’origine des miels les composants. Objectifs : mieux informer le consommateur en affichant plus de transparence  sur la provenance du miel et sa composition.


Une traçabilité nécéssaire pour Valentin qui fait partie des 51 574 apiculteurs en activité en 2018. Cet apiculteur de 25 ans possède 300 ruches et veut pouvoir défendre la qualité de son miel au yeux des consommateurs.


De plus la production française (entre 20 et 30 000 tonnes selon les années) n’est pas suffisante pour satisfaire la demande (consommation d’environ 40 000 tonnes chaque année). Du miel est donc importé, ce qui induit des risques de tromperie comme l' adultération. Un procédé qui consiste à modifier le produit par ajout de sucre dans le but d’en diminuer le coût.


Au cours des deux dernières années les services de la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ) ont analysés  262 produits, 43% des prélèvements sont revenus non conformes.