La proposition de loi sur les PFAS est définitivement adoptée par l’Assemblée nationale.
Ce texte, qui a connu de nombreuses modifications, interdit la fabrication et l’utilisation de ces polymères dans certaines industries à partir de 2026. Il intègre aussi les PFAS dans le contrôle sanitaire de l'eau potable et rend obligatoire la publication des résultats des agences régionales de santé.
Ces nouvelles réglementations que suivent de près les scientifiques, ont d’ailleurs été longuement présentées ce mercredi 19 février aux étudiants de l’école d’ingénieur Polytech de Montpellier à l’occasion d’un séminaire sur l’eau. L’entreprise Véolia a présenté deux procédés existants pour traiter une eau contaminée par les PFAS. L’un d’entre eux se faisant avec du charbon actif. Deux méthodes imparfaites qui ont leur lot d’avantages et d'inconvénients.
Du côté des associations, l’adoption de la loi ravit mais elles se montrent vigilantes. Dans un rapport publié le 18 février 2025, Générations Futures alertent sur l’inaction des pouvoirs publics concernant le TFA, molécule inexistante dans la liste des PFAS mentionnés dans la réglementation française.
