Le proces de Wilfried Jean-Lambert s'est ouvert ce matin aux Assises. L'homme est accusé du meurtre de Jessica Gabriel et du viol de sa fille dans la nuit du 20 au 21 janvier 2018. Des faits qu'il a reconnu. Le procès va durer 4 jours, pendant lesquels les jurés tenteront de déterminer ce qui s'est passé et peut-être trouver un début d'explication à ce drame. Retour sur la 1re journée d'audience. Wilfried Jean-Lambert encourt la prison à perpétuité.
A la question "est-ce qu'il y a quelque chose que vous souhaitez déclarer", Wilfried Jean-Lambert attend un long moment avant de dire "non". Tout au long de son 1er interrogatoire de personnalité, l'accusé répond par monosyllabes, tête baissée, bras croisés. Avant de lâcher : « Je suis coupable de tout ce qui s'est passé ».
Tout ce qui a dû se passer, ce soir là. Sans la nuit du 20 au 21 janvier 2018 dans cette maison de Rivière Pilote. Séparé de Jessica Gabriel, il passe chez elle le soir, pour récupérer une paire de lunettes 3D, une brève dispute a pu avoir lieu. Plus tard dans la nuit, Wilfried Jean-Lambert admet s’être introduit dans la chambre de la fille de son ex-compagne. Jessica Gabriel s’interpose, quitte la chambre sans doute pour appeler la police. D’est alors que l’accusé lui aurait asséné plusieurs coups de couteau au visage et dans le dos avant de retourner voir la jeune fille alors âgée de 15 ans et de la violer. Jessica Gabriel succombe à ses blessures une dizaine de minutes plus tard.
Lors de cette première journée de procès, les jurés ont découvert le passé de l’accusé. Durant l’enquête plusieurs anciennes compagnes ont été entendues ; des relations marquées par de la jalousie, du harcèlement, des menaces de mort et parfois même des coups. Ces femmes vont témoigner tout au long de ce procès. La mère de Jessica et sa soeur espèrent pouvoir comprendre le déferlement de violence auquel elle a succombé.
L’accusé est en effet peu loquace pour ce 1er jour d’audience. Après Wilfried Jean-Lambert, la fille de Jessica Gabriel est appelée à la barre. Mineure aux moments des faits, le huis clos a été instauré.
