C’est un exercice militaire inédit qui s’est déroulé au CNES de Toulouse pendant 2 semaines.
Dans le cadre de l’opération inter militaire Orion, qui a rassemblé les armées françaises, alliés internationaux et partenaires industriels, Asterx s’est intéressé au domaine du spatiale.
Le but, entrainer les militaires face aux menaces de plus en plus présentes et apporter une nouvelle expertise. Grâce aux satellites ils peuvent ainsi communiquer des données stratégiques indispensables.
Voici le scénario joué : Mercure s’en prend à nos forces que ce soit sur terre, en mer, dans les airs ou encore dans l’espace. Une menace matérialisée par différentes attaques dans le cadre d'AsterX comme des brouilleurs, l'illumination des satellites ou encore le largage de nano satellites pour brouiller les notes afin de perturber les moyens spatiaux. Et ce qu'à révélé Orion, est que "si nous perdons la guerre dans l'espace, nous la perdons et nous la perdons très rapidement", explique le directeur de AsterX 2023 Guillaume Bourdeloux.
Les joueurs, car ceci est bien une simulation, doivent réaliser différentes simulations pour contrer les offensives de Mercure, comme les effets des brouilleurs sur les navires ou les avions.
Si le contexte actuel peut induire un climat anxiogène pour la population, l’armée se veut rassurante, cet exercice a été imaginé il y a plus de deux ans et ne vient pas en réponse avec la guerre en Ukraine, même si le scénario peut y faire penser.
Créé en 2019, le Commandement de l’espace devrait venir s’installer à Toulouse d’ici 2025.
