Toulouse
Culture
Par Louis Caillier
Publié le 26/02/2020 à 19:14

Au musée de la Résistance et de la Déportation, le quotidien des toulousain-e-s pendant l'Occupation

Après 18 mois de travaux et 1 million d’euros investi par le conseil départemental de Haute-Garonne, le Musée départemental de la Résistance et de la Déportation - luttes et citoyenneté - a enfin rouvert ses portes.

Un musée agrandit de 1000m2 avec une scénographie revisitée, une exposition permanente et une temporaire qui se renouvellera 4 à 5 fois par an, avec des conférences, un comité scientifique, un espace dédié aux établissements scolaires. L’exposition permanente a pour ambition de mettre en avant la résistance discrète : la solidarité, l’entraide au quotidien. 10 000 objets et documents parmi lesquels des tenus de déportés, des drapeaux, des masque à gaz, des appareils de transmission et d’espionnage. Mais également des témoignages oraux d’anciens résistants ou déportés.

Quant à l’exposition temporaire qui porte le nom de Germaine Chaumel, cette dernière propose de partir à la découverte de cette femme devenue photoreporter à Toulouse pour la presse locale, nationale et internationale et qui photographie le quotidien des toulousain-e-s. Elle avait 45 ans en 1940. Et même si le musée à rouvert ses portes, le travail d’archivage, de témoignages, de documentation continu. Ambition du président du conseil départemental Georges Méric, que le musée bénéfice du label « Musée de France »

Pour l’histoire, c’est en 1974 que d’anciens résistants et déportés toulousains décident d’ouvrir un lieu pour exposer leurs objets et leurs souvenirs. En 1994, le musée est officiellement inauguré par le Conseil Général (Conseil Départemental depuis le 1er avril 2015).