Des pertes de l’ordre de 30 à 50%, c’est le constat alarmant que font les ostréiculteurs du Bassin de Thau sur leur récoltes. La cause de cette surmortalité des huitres : l’ herpes virus et deux bactéries : des vibrios. Pour prévenir de ces pertes, une méthode de détection des épidémies de l’huitre creuse a été mise en place il par le syndicat mixte du bassin.
Cette méthode lancée au port du mourre blanc il y un an est aujourd’hui opérationnelle.
Au laboratoire c’est Elodie Pichon, qui gère le projet.
Elle reçoit ces nouveaux échantillons deux fois par semaine.
Cette poudre obtenue à l’issue du broyage des huitres est ensuite traitée afin d’obtenir des échantillons d’analyse.
L’innovation de cet outil de détection : analyser le coquillage ou l’eau du bassin sur les trois maladies en même temps. Un outil multi-cibles rapide et économique pour identifier la dynamique des contaminations.