Créée en 1984 à l’instar de son club d’aviron, la base nautique internationale Adrien-Hardy de Beaucaire a le vent en poupe.
Forte de ses 236 licenciés et d’un accroissement constant de la pratique de cette discipline, la structure aspire à devenir une base arrière afin de recevoir les athlètes engagés pour les Jeux olympiques de Paris-2024. Un dossier défendu par la municipalité beaucairoise, qui envisage un agrandissement de sa base nautique ainsi que la mise en place d’un centre de sport-études.
Tout au long du printemps, des équipes allemandes et suédoises d’aviron se sont succédé sur le plan d’eau beaucairois. Un site très prisé du fait du climat méditerranéen et du bras dormant du Rhône, un espace sanctuarisé de 6 kilomètres, interdit à la navigation fluviale, et qui fait le régal des amateurs de sports nautiques en tous genres. Déjà, en 1992, des équipes américaines et danoises d’aviron étaient venues sur cette portion afin de préparer leurs JO d’été de Barcelone.
Un site qui a accru sa popularité l’année suivante lors des Jeux méditerranéens et qui a fait acte de candidature pour devenir base arrière olympique auprès de la Fédération française d’aviron avant de pouvoir convaincre le comité d’organisation de Paris-2024. Un projet que le Comité départemental olympique et sportif du Gard envisage d’appuyer, la municipalité beaucairoise cherchant des soutiens financiers de la part des institutions afin de faire passer un pallier à une base nautique très prisée au niveau international. Afin d’être validé, le projet beaucairois devra répondre aux exigences du cahier des charges du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, avant de figurer sur un catalogue qui sera ensuite proposé aux différentes délégations.
Un site qui bénéficie d’un autre atout avec le canal du Rhône à Sète, considéré par les responsables beaucairois comme une autre base arrière, à l’abri du vent.
