Fraîchement arrivé sur la liste de Debout la France pour les élections européennes du 26 mai prochain, Benjamin Cauchy était en meeting à l'Union (périphérie de Toulouse) ce samedi après-midi, aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France).
L'une des figures emblématiques du mouvement des Gilets jaunes a d'ailleurs plaisanté sur la situation géographique de son premier rendez-vous politique : «Nous sommes dans la même ville du péage le plus confiscatoire de France : 1,50 euro pour 800 mètres ! », en dénonçant au passage « le racket de la privatisation des autoroutes ».
Alors qu'il prédisait un grand rassemblement des souverainistes de droite, le leader de Debout la France lui, s'est finalement retrouvé isolé. Exit par exemple Jean-Fréderic Poisson, candidat malheureux à la primaire de la droite et du centre en 2016 et président du Parti chrétien-démocrate (PCD). Nicolas Dupont Aignan a finalement opté pour des personnalités moins connues pour composer une liste de 23 noms. Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte dans le dossier d’évasion fiscale orchestrée par la banque suisse UBS, apparaît par exemple aux côtés de Benjamin Cauchy. Pour l'ancien Gilet jaune comme pour le leader de Debout la France, il ne s'agit en aucun cas d'opportunisme politique. Tous deux parlent d'un choix de conviction et d'un travail dans le temps. 9ème sur la liste et donc en position non éligible, Benjamin Cauchy affirme "ne pas faire à ça pour une place". Nicolas Dupont Aignan renchérit : "Il sera élu parce que nous allons faire plus de 10%". Pour l'heure, le parti de Debout la France est crédité de 5% des voix environ.
