C’est d’un pas décidé que cet employé, pas vraiment comme les autres, nous accueille sur son lieu de travail
Bastien Ballesta, champion de France de boxe anglaise chez les super-légers en mars, partage désormais son temps entre la salle de boxe et celle de réunion. Depuis quelques semaines, le Biterrois a quitté la collecte d’ordures ménagères et ses horaires peu compatibles avec le sport de haut niveau. Il travaille désormais au service cohésion sociale de l’agglomération de Béziers.
Et sur le ring comme au travail, Bastien ne se ménage pas.
Bastien Ballesta, qui prépare la défense de son titre de champion de France, s’entraîne deux fois par jour. Malgré emploi du temps bien rempli, il ne manque jamais une occasion de retrouver la résidence familiale. S’il l’a quittée depuis peu pour vivre en appartement, c’est ici qu’il a grandi et qu’il vient voir régulièrement voir ses parents et sa grand-mère. C’est même dans son ancienne chambre, véritable musée dédié à la boxe, qu’il conserve précieusement sa ceinture nationale.
Pour son père, ancien boxeur, rien ne prédestinait pourtant Bastien au Noble art.
Après un moment auprès de sa famille, direction l’entraînement. A quelques jours d’un combat crucial pour la suite de sa carrière professionnelle, le Biterrois s’entraine d’arrache-pied. Ce jour là, c’est au Boxing Club Béziers Méditerranée qu’il va transpirer. Une fierté pour le propriétaire de cette salle dans laquelle le champion de France côtoie parfois des amateurs qu’il conseille.
Travailleur, humble, respectueux. Autant de qualités qui ont permis à Bastien Ballesta d’atteindre son rêve de titre national. Mais pour lui, hors de question de se fixer des limites.
La prochaine marche qui se dresse sur le chemin de Bastien, c’est Habib Houchang. Un challenger qu’il affrontera le 14 juin à Servian, pour tenter de conserver sa ceinture de champion de France.
