Castres
Sport
Par Michel Kevin
Publié le 29/05/2018 à 18:00

Castres en ébullition avant la finale de Top 14 face à Montpellier

Castres en ébullition avant la finale de Top 14 face à Montpellier prévue ce samedi 2 juin à 21h.

Sur le bord des routes ou aux fenêtres, les drapeaux du C.O flottent au vent même à une trentaine de kilomètres de Castres. Une émulation décuplée dans les rues d’une cité tarnaise qui vit depuis quelques semaines au rythme des exploits de ses joueurs, qualifiés pour la finale du Top 14. Vitrines des commerces, bars et appartements sont en bleu et blanc. 


Plus de 3 heures de queue pour obtenir des places pour le Stade de France

Devant l’enceinte de Pierre Fabre, la file ne désemplit pas pour obtenir le précieux qui permettra de franchir les grilles du Stade de France. Les 15.000 billets destinés aux Castrais sont partis en seulement 2 jours. Le jour de l'ouverture des ventes, certains supporters n'ont pas hésité à se présenter tôt le matin et à poser une RTT, en patientant parfois plus de 3h.

"Dans d'autres villes, il y a du foot, ou du handball par exemple. Chez nous, il n'y a que le rugby. Donc pendant les phases finales, la vie s'arrête", confie l'un d'eux.

Comme un symbole, le Brennus, jadis accroché à L'Espagnol, le QG des supporters et des joueurs du C.O, est tombé du mur dans la semaine. Certains y voient déjà un symbole pour le remplacer, notamment José Diaz, le patron : "J'espère pouvoir y remettre celui que les gars ramèneront dimanche"


Une ville de 45.000 personnes qui représente la moitié de la capacité du Stade de France

Avec ses 45.000 âmes, Castres représente la moitié de la capacité d’accueil du Stade de France. De quoi bousculer l’ordre établit... Pour Pascal Bugis, maire sans étiquette de la ville, la fierté est de taille. "C'est l'occasion de montrer aux commentateurs, toujours très avisés, que Castres existe et qu'il est possible de faire vivre une équipe dans des villes moyennes"


Ce samedi soir, le CO jouera sa 3e finale de Top 14 en 6 ans. Couronné en 2013, il voit cette fois se dresser devant lui le redoutable Pic Saint-Loup. Mais avec le soutien de tout un peuple, les hommes de Christophe Urios espèrent faire trembler la montagne montpelliéraine.