Castries, c'est fini ! Et contrairement à Hervé Villard, nous ne parlons pas ici d'amour, mais de déchets ! Ce vendredi matin, les camions ont effectué leur dernières pesées et déversé leurs derniers déchets sur la décharge de Castries, dans l'Hérault, avant sa fermeture définitive.
C'est en 2005 que le site de Castries est choisi pour installer le "stockage des déchets non dangereux". Entre 2009 et 2014, le casier 1 est exploité et il enregistre 415 013 tonnes de déchets. En 2014, un second casier est ouvert et a accueilli environ 345 853 tonnes de déchets au 31 décembre 2018 (soit 760 866 tonnes pour les deux casiers cumulés). Le solde de la capacité totale autorisée de 415 000 sur le casier 2 est atteint ce vendredi.
Conformément au Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets, dès le 2 décembre, la gestion de ces déchets sera assuré par des opérateurs privés gestionnaires d'installation de déchets (Suez, SMTVD et SMN - Nicollin), désignés pour une durée de 4 ans. L'opération coûtera 10,5 M€ de plus que le fonctionnement actuel. "On ne fait pas de l'écologie politique mais de l'écologie utile" explique Philippe Saurel, président de Montpellier Méditerranée Métropole. La métropole négocie actuellement avec trois sites pour contractualiser le dépôt de ces déchets : Bellegarde dans le Gard, Mont-Blanc dans l'Hérault et Calce dans les Pyrénées-Orientales.
