La Fédération française de rugby présidée par Bernard Laporte entend réagir pour inverser la baisse de 10% du nombre de licenciés constatée sur la dernière année. Un chiffre que le président nuance en justifiant que cette baisse est le fruit d’une constante qui dure depuis 10 ans.
Afin de stopper ce début d’hémorragie, le patron du rugby français a lancé le plan « Bien joué » afin de revaloriser auprès des plus jeunes une pratique sportive écornée par quatre accidents mortels sur les stades au cours des derniers mois.
Aujourd’hui, les éducateurs se battent pour dénoncer les mauvais gestes entraperçus en Top 14 et en ProD2, où l’impact physique et la violence prennent le pas sur le jeu. Des modèles relayés par la télé et dont certains jeunes s’inspirent dans leur manière de jouer. Un tir que la FFR veut rectifier en proposant de nouvelles règles auprès du jeune public, avec un aspect ludique amplifié.
Ici, pas de place aux placages hauts, mais au niveau de la taille, pas de passage en force si le gabarit du joueur est nettement supérieur à celui de son adversaire… Des règles censées rassurer les parents, qui, pour la plupart de ceux rencontrés aux abord du stade Thibaut-Privat de Caveirac, ne semblaient pas effrayés par les blessures auxquelles leurs enfants pourraient être exposés. Des parents bien conscients que le risque zéro n’existe pas dès lors qu’on pratique un sport.
Un choix de politique fédérale que Bernard Laporte est venu expliquer en personne aux représentants du comité départemental présidé par Pierre-Edouard Detrez et aux éducateurs des 20 écoles de rugby que compte le Gard. Une sécurité des joueurs que le patron du rugby français veut encore renforcer, notamment lors des réunions inter-fédérations prévues à la fin du mois à Los Angeles puis à Paris au mois de mars.
