Il y avait comme un petit parfum de Municipales à Toulouse ce vendredi. Si, pour l'heure, le maire actuel, Jean-Luc Moudenc, ne s'est toujours pas officiellement déclaré candidat à sa propre succession, d'autres personnalités politiques de la ville ont avancé leurs pions.
C'est le cas de Quentin Lamotte, candidat du Rassemblement National, qui s'est présenté à la presse aux côtés de Julien Leonardelli, délégué départemental du RN en Haute-Garonne. Âgé de 31 ans, ce courtier en crédits immobiliers espère bien profiter de la dynamique de son parti, arrivé en tête aux élections Européennes en mai dernier. Ses piliers : la sécurité, la lutte contre la communautarisme et le séparatisme islamiste, une préservation de l'identité architecturale de Toulouse pour éviter la densification massive, ou encore l'amélioration des conditions de circulation.
A moins de 2 kilomètres de là, une heure plus tôt, Nadia Pellefigue, dont le think tank "Une énergie nouvelle" a été lancé au mois de février, en disait plus sur ses idées en cas de victoire en mars 2020. Sa volonté : créer un bouclier végétal, notamment sur les rocades, pour lutter contre la pollution, réinventer les mobilités avec "Les portes de Toulouse", cette dizaine d'airs aux entrées de la ville pour y construire des parkings relais et des bornes de recharge pour les véhicules électriques notamment. Autre idée phare dans ce qui s'apparente à une première ébauche de programme pour 2020 : "Le kiosque des solutions", un espace géré par la collectivité mais qui associe la vie associative dans les différents quartiers de la ville pour cartographier l'offre culturelle, sportive.
Celle qui a lancé son propre mouvement pour, dit-elle, aller au-delà des clivages politiques, saura samedi si elle est officiellement investie par le PS pour essayer de rassembler la gauche. Une chose est sûre, avec ou sans les socialistes, elle sera bien candidate en mars prochain.
