Avant d’entrer sur le chantier, l’écologue Rodolphe Majurel a le même rituel. Désinfecter ses chaussures puis enfiler une combinaison : deux étapes obligatoires pour tous les travailleurs participants à l’abattage des platanes.
Depuis ce lundi, une entreprise locale spécialisée mandatée par la ville étête les platanes avant d’arracher leur souche. Des arbres contaminés par le chancre coloré, un champignon arrivé en France par les cargaisons militaires des américains lors de la seconde guerre mondiale.
Sur les 39 platanes prévus à l’abattage, une quinzaine a déjà été retirés. Une opération qui coûte 160 000 euros à la ville de Montpellier. La mairie a déjà prévu de replanter d’autres végétaux à cet endroit dès 2025