Depuis le 17 mars, la direction interdépartementale de la Police aux Frontières de Perpignan a renforcé sa présence sur les points de passage autorisés à la frontière Franco-Espagnol.
Cela ne passe pas pour ce travailleur espagnol. Depuis le début du confinement, la Police aux Frontières a renforcé sa mission de contrôle dans les Pyrénées-Orientales. Et notamment à la barrière de péage de l'A9, point stratégique de passage entre la France et l'Espagne. Des conditions d'entrée définies par le gouvernement. La direction interdépartementale de la Police aux Frontières de Perpignan a donc refusé 1 600 entrées sur le territoire national, parmi eux 700 travailleurs saisonniers.
Des contractuels obligés alors de faire demi-tour, confinement oblige. C'est le cas de Marc, cet espagnol a voulu passer la frontière pour effectuer un chantier ponctuel.
Les gardes frontières sont ainsi présents 24h/24 et sur tous les points de passage Franco-Espagnol du département. Dans l'attente aussi de reprendre leurs missions liés au centre de rétention et autres activités judiciaires stoppées par cette crise sanitaire.