Aux halles de Nîmes, et comme dans toutes celles d'Occitanie, comment s'organise-t-on avec le Covid-19 ?
C’est un mercredi matin aux halles de Nîmes, pas si classique que ça.
En pleine pandémie du coronavirus, Ici, dans le ventre de la capitale gardoise, les mesures sanitaires ont été rigoureusement appliquées : pas plus de 100 personnes sous la coupole, du gel hydroalcoolique disponible à l’entrée, et d'ailleurs 2 portes seulement sont à disposition des clients pour entrer et sortir. Un fléchage au sol mais aussi des bâches installées devant les stands de poissons et fruits et légumes. Même sous sa bulle, Martine la marchande garde le sourire, même si Ici, tous les commerçants ont accusé des pertes importantes de leur chiffre d’affaire dès la première semaine du confinement instauré il y a 1 mois déjà. Ils s’estiment quand même heureux de pouvoir rester disponible pour leur clients
Pas une ambiance au beau fixe donc, mais ne soyons pas pessimistes…. L’esprit des halles, lui, n’a pas déserté.
Entraide et solidarité donc. Et pour les comptes, Vincent Vergne, l’assure, ils seront établis dès la fin du confinement avec la ville de Nîmes. Ce samedi, elle a lancé un vaste plan d’action financier pour supporter la crise et un dispositif d’accompagnement des commerces et artisans pour mieux appréhender le déconfinement. Et notamment l’arrêt total de toutes émissions de titres de recette pour les Occupations du domaine public des commerces, et ce, du 1er avril au 30 septembre. Cela représente pour les halles de Nîmes 235.700€.
