Le va et vient des bips ne s’arrête pas… Tout comme le personnel qui s’active depuis maintenant neuf mois.
Neuf mois que les soignants sont au front pour faire face à l’épidémie de coronavirus qui frappe le monde. Le service de réanimation du CHU de Purpan a Toulouse à accepté de nous ouvrir ses portes. C’est ici qu’on s’occupe des patients atteints des formes les plus graves. Ce vendredi, 42 lits sont occupés, soit 80% du service.
En ex-midi Pyrénées, on note tout de même une amélioration de la situation ces derniers jours. Sur place, on ressent clairement les effets du confinement. Il a permis de casser la dynamique de croissance du virus.
D’après le directeur de l’Agence Régionale de Santé Occitanie, on constate bien une certaine baisse de pression sur le système de santé. Notamment au niveau des nouvelles admissions en hospitalisations conventionnelles. C’est quasiment un tiers de moins que la semaine dernière. En revanche, c’est bien au niveau des cas en réanimation que la situation reste compliquée.
Tous nos départements ne sont pas égaux face au virus en Occitanie. En Lozère et dans les Hautes-Pyrénées, le taux de positivité est de 19% contre 13% en moyenne dans la Région. Niveau aussi bien plus élevé dans le Gard où 17% des personnes testées au Covid-19 sont positives.
Nous avons justement pu nous rendre au service de réanimation du CHU de Nîmes. En ce moment, une trentaine de patients est hospitalisée dans ce service.
Ici, on a doublé la capacité de lits de réanimation pour faire face à l’épidémie. On est passé d’une trentaine à une soixantaine de places.
Si la situation reste tendue, elle s’améliore. Principale difficulté avec le coronavirus, la durée d’occupation de ces lits par les patients qui est particulièrement longue.
Certains cas restent en réanimation jusqu’à 7-8 semaines. A titre comparatif, un patient reste environ 3-4 jours pour une grippe.
