Les essais cliniques pour un test de dépistage salivaire rapide élaboré à Montpellier démarre. EasyCov a été développé par le laboratoire montpelliérain du CNRS Sys2Diag, spécialisé dans le diagnostic médical, le Centre d’études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse et le CHU de Montpellier.
Quatre heures, c'est actuellement le temps d'attente minimum pour savoir si oui ou non, on est atteint du COVID-19. Une longue attente après un prélèvement nasal un peu pénible et un passage obligé en laboratoire. Un test plus rapide et moins contraignant, ouvrant la voie à un dépistage massif, est mis à l'essai dès ce samedi au CHU de Montpellier.
En tout, 180 personnes vont être testées. D'une part des patients volontaires connus comme porteurs du virus, de l'autre des soignants volontaires. Un dépistage "classique" sera effectué en parallèle à titre de comparaison. "Il suffit de prélever de la salive, l’un des principaux vecteurs du virus, et de la placer avec les réactifs à 65°C pendant 30 minutes. Le personnel soignant peut alors lire le résultat à l’œil nu." promet le communiqué de presse publié ce vendredi par le CNRS.
Le consortium qui lance l'essai, composé de chercheurs du CNRS travaillant au laboratoire Sys2Diag, de la société de biotechnologie SkillCell, de la société Vogo et du CHU de Montpellier, annonce une mise à disposition aux soignants dès le mois de mai. Une version grand public d'EasyCov est d'ores et déjà à l'étude.