La finale des championnats de France de culturisme naturel avait lieu ce samedi 12 mai à Balma (31). Mais alors qu'est ce qui différencie cette discipline de l'haltérophilie classique ? Reportage.
Oubliez les images d’haltérophiles aux muscles difformes. Ici, les corps sont certes musclés, mais de façon naturelle. Ce samedi s’est déroulée à Balma, près de Toulouse, la finale des Championnats de France de culturisme naturel ainsi que les sélections pour les championnats d’Europe. Une centaine de participants étaient venus de toute la France pour se produire devant sept juges chargés de noter les culturistes sur leur masse, leur ligne, leur volume, leur sèche.
Ces 2 compétitions sont organisées par la toute nouvelle Fédération de la Culture Physique et du Culturisme Naturel, qui s’est dissociée il y a 3 ans de celle de l’haltérophilie. La FCPCN regroupe trois disciplines : le culturisme naturel, les modèles athlétiques et le body-move.
La FCPCN défend précisément le culturisme naturel, basé sur la rigueur et des règles diététiques drastiques, avec des contrôles anti-dopages réguliers. Les pratiquants de cette discipline insistent d’ailleurs sur l’importance d’une hygiène de vie irréprochable.
Les spectateurs étaient également nombreux. De quoi dépoussiérer l’image parfois erronée que le grand public a du culturisme.
Parmi les spectateurs, Morgane Laplace, championne du Monde de body-move. Elle vit cette compétition entre fierté et déception : fierté car la compétition se déroule dans sa ville (elle s’entraîne au Balma-Muscu) et déception car elle ne peut pas y participer, à cause d’une rupture des ligaments croisés. Elle soutient néanmoins la jeune Marine Labat, issue du même club qu’elle.
Les championnats d’Europe se dérouleront au mois de juin à Barcelone, et les championnats du monde à Madrid en novembre.
