Font-Romeu-Odeillo-Via
Sport
Par Miailhes Antoine
Publié le 18/12/2020 à 16:30

Dossier : 43 sites d'Occitanie labellisés "Centre de préparation aux J-O 2024"

C'est officiel depuis le mois d'Octobre, 43 sites d'Occitanie ont été labellisés par le comité d'organisation des jeux de Paris 2024 "Centre de préparation". Un label qui ne garantit pas pour autant la présence des athlètes en Occitanie pour la préparation de cette échéance.


Implanté à 1900 mètres d’altitude, au coeur des Pyrénées catalanes, il est l’un des outils majeurs de la performance du sport français. Le Centre national d’entraînement en altitude de Font-Romeu vient d’être labellisé centre d’entraînement pour les jeux de Paris 2024 sur décision du comité d’organisation. Tout sauf une surprise pour cet outil qui possède une longue histoire avec les jeux. Il a vu le jour pour préparer la France aux olympiades de Mexico, en 1968. Le centre compte déjà une piscine, une salle de lutte, une piste d’athlétisme, une patinoire, des salles capables de reproduire des conditions à haute altitude. Ces équipements font de lui le deuxième centre le plus équipé de France après l’Insep à Paris. D’où le fait qu’ils soit plébiscité par les champions. 300 médaillés olympiques, français comme étrangers l’ont fréquenté depuis sa création.


Des sites qui oscillent entre montagne, terre et mer


Mais le Comité Olympique Français ne compte pas uniquement sur Font-Romeu pour ramener des médailles. En Occitanie, il a labellisé 43 sites comme « Centre de préparation des jeux ». Des sites qui oscillent entre montagne, terre et mer. La Grande Motte, dans l’Hérault, voit justement sa base nautique récompensée. La commune abrite un pôle espoir qui prépare la relève de demain sur le kitesurf et le catamaran en catégorie nacra 17. Le Centre d'entraînement Méditerranée est donc mis en concurrence avec une référence de la voile en France, le site de Marseille.


Les collectivités auront leur rôle à jouer


Si 43 sites sportifs de notre région ont obtenu le label de centre d’entraînement pour les jeux, il ne sont pourtant pas certains d’accueillir des délégations. Les athlètes qu’ils soient étrangers ou français n’ont aucune obligation de venir se préparer dans l’hexagone. La qualité des infrastructures et les investissements mis en place par les collectivités joueront donc un rôle majeur sur la fréquentation des sites. "Il faudra que notre prochain plan d'investissement nous permette d'être à la hauteur de l'évènement", souligne Kamel Chibli, chargé des sports à la Région. "C'est pour cela qu'on a déjà signé une dizaine de conventions avec des fédérations française. Notre objectif c'est le retour des équipes de France, en France et en Occitanie." L’équipe de France de judo justement a déjà pris ses marques au Creps de Montpellier l’été dernier pour préparer la prochaine échéance olympique à Tokyo en 2021.