C’est un dispositif voté en 2018 qui permet d’éviter une flambée trop importante des loyers. Leur encadrement mis en place par la loi ELAN est actuellement testé dans deux villes à flux tendu à savoir Lille et Paris. Une liste très courte que Montpellier compte rejoindre très prochainement.
"Nous sommes la quatrième ville la plus chère de France en terme de loyers, j'ai donc décidé de me doter d'un outil qui aille dans le sens d'un meilleur accès au logement pour les Montpelliérains". C'est par ces mots que Michaël Delafosse (PS) nous a expliqué fin novembre son action de proposer la candidature de Montpellier au dispositif d'encadrement des loyers. Le dossier est actuellement traité par les services du ministère du Logement, le maire socialiste devrait donc être fixé dans les prochains mois. Dans la préfecture de l'Hérault, le prix moyen flirte avec les 14 euros du mètre carré, soit un peu plus que Marseille (13,8 euro du mètre carré) et bien moins que Nice ou Bordeaux (17 et 15 euros respectivement).
Toulouse refuse l'expérimentation
En Occitanie, ce dispositif a aussi été proposé à Toulouse, mais la mairie a refusé pour plusieurs raisons. L'adjoint au logement, Bertrand Serp (LR) évoque comme principale raison "le loyer médian au mètre carré. Il tourne autour de 11 euros, il est donc moins cher que les métropoles voisines comme Bordeaux ou Montpellier". La mairie ajoute aussi que cette proposition ne colle pas avec sa politique d’accès au logement. Elle préfère se concentrer sur la construction des 7000 logements sociaux prévus sur la période 2020-2026.