Comment le monde de la culture s'organise-t-il pour continuer à nous faire rêver, malgré la crise sanitaire ? La danse, mais aussi, la musique, le théâtre, le cinema… Le monde du rêve, de l’évasion, du spectacle, nous manque depuis un an. S'il n'existe pas actuellement sur scène, il continue à se produire virtuellement, sur la toile. viàOccitanie accorde un feuilleton aux artistes qui n'ont jamais arrêté de vivre de leur art.
C'est une année "blanche" pour le milieu de la culture. Dimoné a subit le même sort que ses confrères : pas de scène en 2020. L'artiste a donc utiliser les réseaux sociaux, comme beaucoup d'autres dans le métier, pour "continuer d'exister" un peu, avec des concerts en streaming et des vidéos réalisées au gré de son inspiration. Mais les réseaux sociaux ne sont qu'éphémères pour l'artiste et ne suffise pas à remplacer la scène et le public.
Une année pour lui qui a permis à la culture de se ressourcer. Il s'est donc surtout consacré à la création, création de textes mais de peintures aussi. Bien sûr nombres de ses dates de concert continuent d'être annulées. Mais cela n'entache pas la volonté de Dimoné qui n'attend pas et se tourne vers l'avenir.
Dans ce premier numéro, retrouvez aussi compagnie de danse Biggy & Co. C'était la première représentation de son premier spectacle de danse jeudi 14 janvier mais elle s'est faite sans public seulement à travers le regard des objectifs de caméras et des techniciens. Le projet a mis deux ans à se faire et au mois d'octobre, la compagnie s'est posée la question d'une représentation en public ou enregistrée. Le problème c'est que plus la compagnie attendait, plus les dates de représentation en public s'allongeaient (allant même jusqu'à 2022) alors le chorégraphe et la directrice artistique ont décidé de filmer la représentation en direct et de la retransmettre sur internet. Le spectacle s'est déroulé à l'Hôtel Palladia à Toulouse à 20h30. 340 personnes ont assisté en ligne à la représentation, ce qui fait plus de spectateurs si le spectacle s'était déroulé avec du public car la capacité de la salle est de 200 personnes (et avec les mesures de sécurité, il y aurait eu prêt de 150 personnes autorisées à venir). Le chorégraphe a du revoir un peu le déplacement et sensibiliser plus les danseuses à un spectacle sans public mais filmé avec des gros plans.
Pour les danseuses, la première réaction était dubitative lorsqu'elles ont appris qu'elles allaient joueur sans public, mais elles se sont fait à l'idée.
A la fin du spectacle, une session de question-réponse a également été organisée avec le public qui assisté de chez soi à la représentation.
D’autres témoignages d’artistes, vous en retrouver ce mercredi à l’occasion de la diffusion de notre deuxième numéro de notre feuilleton consacré à la culture, et au monde du spectacle, Puisque viàOccitanie s’engage à l’envie pour promouvoir cette culture décidément bien en vie….
