Le tribunal administratif de Montpellier tranchera mercredi dans l’affaire des arrêtés municipaux autorisant les commerces à ouvrir. Depuis la semaine dernière, les boutiques jugées non essentielle doivent fermer. Ordre de l’exécutif pour enrayer la deuxième vague du coronavirus.
Pourtant, plusieurs maires d’Occitanie comme Robert Ménard à Béziers, ont décidé d’aller à l’encontre de cette mesure. Lui aussi sera prochainement convoqué devant la justice à Montpellier. William Burghoffer (DVG) le maire d’Ille sur Têt dans les Pyrénées Orientale a suivi la vague. Il a également bravé l’interdit en autorisant les commerces de sa ville à ouvrir leurs portes. Pour l’élu ils sont nécessaires au lien social notamment pour les personnes âgées, et respectent sans aucun problème les règles d’hygiène. Alors faut-il forcément braver l’interdit pour permettre aux commerces de proximité de poursuivre leur activité? A Montpellier, la Chambre de commerce et d’industrie propose plutôt d’encadrer d’avantage l’accès aux boutiques. Son président André Deljarry souhaite que les commerçants puissent recevoir les clients sur rendez-vous. Proposition rejetée par le ministre de l’Economie Bruno Lemaire. Pour l’instant c’est donc le flou total chez les petits comme chez les grands. Cette grande surface à Carcassonne devrait prochainement fermer ses rayons dédiés aux vêtements, aux livres, ou au maquillage. Un décret publié mardi vient de préciser toute la liste des produits jugés « non essentiel ». La grande distribution espère que le décret sera revu au plus vite, notamment pour assurer son chiffre d’affaires lié aux fêtes de fin d’année. Car lors du premier confinement les plates-forme de vente en ligne ont largement profité de la situation. D’autres directives du gouvernement devraient donc être annoncées d’ici 15 jours si le nombre de contaminations au coronavirus recule.