Toulouse
Culture
Par Louis Caillier
Publié le 14/01/2020 à 17:43

D'une poudrerie nationale à un parc, l'histoire singulière de l'île du Ramier

Alors que l'aéronautique rime aujourd'hui avec Toulouse, il y a un demi-siècle, la chimie - et plus particulièrement la poudrerie nationale - était le fer de lance de la ville Rose. Installées au sud de l'île du Ramier dès 1852, la poudrerie nationale de Toulouse a tourné a plein régime pendant plus d'un siècle. Aujourd’hui, graffeurs, service municipaux et sportifs se sont accaparés les lieux. Mais il faut s’imaginer qu’au plus fort de son activité pendant la 1er G.M, le site s’étend sur 400 hectares et emploi près de 32 000 personnes, dont de nombreux travailleurs venant des colonies. Toulouse étant éloignée du front, le site est devenu stratégique. A ce moment là on ne produisait plus de poudre noire - trop instable - mais de la poudre blanche utilisée dans différents explosifs et munitions du côté de la cartoucherie et d’Arsenal. Vestige d’une époque ou la ville était pionnière en matière de chimie, les 13 moulins à poudre trônent encore au sud de l’île du Ramier. Ce site est devenu un jardin public depuis la fin de l'année 2019.


ITV 1 : Philippe Bertrand, journaliste missionné par la métropole pour travailler sur les textes de l’exposition

ITV 2 : Marion Cauhopé, Géographe, a écrit une thèse sur l'histoire de la chimie à Toulouse

ITV 3 : Jean Claude, visiteur