Nouvelles révélations dans l'affaire des eaux minérales contaminées. La cellule investigation de Radio France et le journal "Le Monde" ont mis au jour une entente secrète entre l'État français et Nestlé Waters, apportant un nouvel éclairage sur l'affaire des eaux minérales contaminées.
Dérogation controversée
Selon ces révélations, le gouvernement français aurait accordé à Nestlé Waters une dérogation autorisant une microfiltration de l'eau à 0,2 microns, bien en deçà du seuil normalement autorisé de 0,8 microns. Cette pratique s'apparenterait à un traitement de désinfection, ce qui est en principe interdit pour les eaux classées comme "minérales naturelles".
Implications pour l'industrie des eaux minérales
Cette dérogation soulève des questions importantes sur la régulation et la transparence dans l'industrie des eaux minérales. Elle remet en question la définition même de ce qui peut être considéré comme une eau minérale naturelle, puisque le traitement autorisé s'apparente à une forme de purification plus poussée que ce qui est normalement permis pour cette catégorie d'eau. Ces révélations pourraient avoir des répercussions significatives sur la perception du public et la confiance des consommateurs envers les eaux minérales embouteillées, ainsi que sur les pratiques réglementaires dans ce secteur.