C'est dans son quartier d'origine, le grand Mirail, que Nadia Pellefigue a donné rendez-vous à la presse pour exposer son projet de candidature à l'élection municipale de Toulouse en 2020.
C'est aux côtés de Claude Raynal que la vice-présidente de la région Occitanie, et fondatrice du mouvement "Une nouvelle énergie", a été investie par le PS en juin dernier. Le PRG y a apporté aussi son soutien il y a quelques semaines.
Nadia Pellefigue se positionne comme la représentante des habitants des quartiers oubliés de Toulouse. "Ici certains immeubles sont mal isolés, les populations sont fragilisées, les jeunes ne trouvent pas de stage ou de travail, car il est écrit 31100 sur leur CV". Pour casser cette "frontière" sociale, la candidate propose déjà que les quartiers ne soient plus isolés à cause de l'offre de transports "il faut plus d'une heure pour rejoindre le centre-ville d'ici, ce n'est pas normal". Les transports sont d'ailleurs sont fer de lance, si elle soutien la mise en place de la troisième ligne de métro, elle ne la juge cependant pas suffisante pour répondre aux besoins immédiats des -toulousains. Elle propose de désengorger la ville de la circulation automobile en créant plus de pistes cyclables et surtout plus sécurisées. La mise en place de "Portes de Toulouse" pour y stationner les véhicules et permettre aux habitants d'aller travailler en transports en communs.
Aujourd'hui, 2 toulousains sur 3 utilisent leur voiture pour aller travailler et font moins de 3 km de trajets. Nadia Pellefigue n'est aussi pas tendre avec son opposant encore non officiellement déclaré le maire actuel Jean-Luc Moudenc (LR). Selon elle, il n'a pu su respecter les toulousains, en ne les associant pas aux grands projets de la ville. Enfin, celle qui est actuellement vice-présidente de région compte bien quitter son poste en cas de victoire, en cas de défaite, elle n'a pas donné son projet de carrière : rejoindre l'opposition à la mairie ou conserver son mandat à la région.
