Photo : Rocio Molina, Lion d’argent 2022 à la Biennale de la Danse de Venise dimanche 15 janvier au Théâtre de Nîmes © José Alberto Puertas
Au sommaire de viàCulture du 6 janvier 2023
Aujourd'hui, nous allons parler flamenco et belle expo
La 33e édition du Festival flamenco de Nîmes débute ce 9 janvier
viàCulture vous entraîne tout d'abord à Nîmes où depuis 1989, une vague flamenca envahit la ville durant deux semaines, au début du mois de janvier. Du 9 au 21 janvier plus précisément, chanteurs, musiciens, danseurs, artistes d'exception ou jeunes révélations sont au programme d'un festival qui fait la part belle aux "figuras del flamenco" et qui donne à voir aussi un flamenco contemporain...
Côté musique et flamenco contemporain on notera la venue de Rosario La Tremendita à Paloma le 14 janvier qui présentera son 5e album fraîchement pressé.
Autrice, compositrice, multi-instrumentiste, l’artiste de Triana, le légendaire quartier gitan de Séville, revendique des compositions qui marquent un tournant dans l’histoire du flamenco,... la preuve en image...extrait
Après ce voyage musical original et cosmique, nous avons demandé à François Noël directeur du Théâtre de Nîmes, organisateur du festival, pourquoi cette part belle au flamenco contemporain. Il est au micro d'Olivier Michel. Il évoque pour nous la programmation d'un festival qui confirme sa place dans le top 3 des festivals de flamenco internationaux.... extrait
Le festival c'est aussi 2 créations en première mondiale, des expos dont un hommage au photographe René Robert (décédé en janvier), des rencontres, des master-classes, du cinéma, et des performances...
Toute la programmation est à découvrir sur theatredenimes.com
"Djamel Tatah, le théâtre du silence" au Musée Fabre jusqu'au 16 avril
Après le Flamenco, place à la peinture. Le Musée Fabre de Montpellier propose une importante exposition monographique dédiée à l'artiste Djamel Tatah installé à Montpellier depuis 2019.Formé à l’école des beaux-arts de Saint-Étienne, il élabore depuis les années 80 une peinture d’une grande sobriété, qui place la figure humaine, évanescente, au cœur de profonds aplats colorés.
Djamel Tatah qualifie sa peinture de silencieuse. Un silence qu'il impose face au bruit du monde, adoptant ainsi une position politique qui incite à prendre du recul et à observer attentivement notre rapport aux autres et à la société.L'exposition proposée par le musée Fabre réunit une quarantaine de toiles au format souvent monumental qui s'attache à mettre en lumière, au sein de cinq sections thématiques, la singularité d’une œuvre qui confère un rôle majeur à la question de la théâtralité.
L'exposition est à voir jusqu'au 16 avril prochain et toutes les informations sont museefabre.montpellier3m.fr
