Une visite de presse organisée sur l’emplacement de l’ancienne raffinerie Exxon-Mobil de Frontignan avant la dépollution du site.
La tente de 30 mètres de large sur 90 mètres de long a été déplacée la semaine dernière de la zone Sud à la zone Nord où elle est installée jusqu’à début avril. L’objectif de ce dispositif « pilote », abritée par la tente, une première en France, est de déterminer quelles sont les pollutions sur chaque parcelle en donnant une cartographie précise, mètre par mètre. Pour cela, des excavations sont réalisées, on creuse dans le sol de l’ancienne raffinerie.
Une remédiation environnementale sera ensuite faite lorsque les bâtiments sur place seront libérés. Une opération qui fera suite à un arrêté préfectoral de 2016.
Cette phase de test doit aussi permettre de vérifier les procédures de travail et la vitesse de progression des équipes.
La grande tente, qui doit permettre de contenir les mauvaises odeurs, est accompagnée d’un sas, plus petit, qui permet aux camions d’aller et venir et ainsi de déplacer la tente pour réaliser des excavations sur d’autres parcelles.
La fin de la remédiation complète est prévue pour fin 2025.
Ces 11 hectares en bord de littoral revêtent un enjeu majeur pour le maire de la ville. Ce site doit permettre à Frontignan de devenir un laboratoire de transition écologique. Ce site sera à vocation économique et devra s’inscrire dans le pôle d’échanges multi-modal.
Le pilote, phase de test, coûte 4 millions d’euros, les travaux définitifs plusieurs dizaines de millions environ selon résultats appel d’offres
