Nîmes
Société
Par Mallet Patrick
Publié le 22/02/2020 à 12:00

Fusillades à Pissevin : Le cri d'alerte des habitants à l'État

La peur et la colère. Ce sont deux sentiments qui envahissent aujourd’hui les habitants du quartier Pissevin à Nîmes. Une mobilisation était menée ce vendredi 21 février pour dénoncer les fusillades qui ont eu lieu les lundi 10 février et dimanche 26 janvier.

Des représentants des associations et de la population réclament des mesures immédiates, le maintien de forces de police permanentes, l'ouverture d'un poste de police ou d'un commissariat, le rétablissement d'une véritable concertation avec la population. Le maire, Jean Paul Fournier (LR) est venu écouter la colère, démuni, il s’en remet lui aussi à l’État, pour agir immédiatement. 

Pour l’instant, le quartier classé en zone prioritaire est entré en zone de reconquête républicaine l’année dernière, une police de sécurité du quotidien vient en aide aux habitants. Pissevin fait aussi l’objet d’une rénovation urbaine complète, un projet étalé sur 10 ans.