Nîmes
Sport
Par Mallet Patrick
Publié le 08/04/2019 à 20:00

Gallego et Rebichon, les deux handballeurs professionnels qui font la paire ... d'arbitrage

Gallego et Rebichon, les deux handballeurs professionnels qui font la paire ... d'arbitrage


Issus du même village, nés à un mois d'intervalle, Julien et Benjamin jouent au handball ensemble à Clermont-l'hérault depuis qu'ils ont 5 ans. Jouant ensemble depuis 25 ans jusqu'au plus haut niveau national, la Starligue avec le club de l'USAM Nîmes Gard, ils ont décidé depuis 2 ans de se lancer dans l'arbitrage en parallèle de leur carrière pro afin d'anticiper leur reconversion. 

Pour cette rencontre de 3ème division féminine, la nationale 1, C’est l’union du paix paix bouc bel air handball  qui reçoit Toulouse. Une équipe garonnaise dont l’objectif affiché cette année est la montée en D2.

Dans ce premier acte Toulouse prend rapidement l’ascendant jusqu’à voir son avance montée jusqu’à + 7 à la 20ème minute.

Un match engagé mais sans excès et facilement maitrisé par Benjamin et Julien.

Proche des joueuses et des bancs, donnant conseils et explications sur leur décisions, leur volonté de jouer et de laisser jouer les avantages rend la rencontre vivante et rythmé. A la mi-temps les locales revenants même à 3 longueurs des Occitanes.

En 2ème mi-temps, la remontant des provençales continue.

Se rendant coup pour coups chaque ballon devient important et disputé ce qui rend chaque coup de sifflet encore plus discuté car décisif sur le résultat final.

C’est au final par le plus petit des écarts que les Toulousaines s’imposent. Exactement comme au match aller.

Un spectateur venu voir sa fille jouer, a gouté d’un oeil particulier cet arbitrage insolite.

Franck Maurice coach de l’USAM voyait pour la première fois à l’oeuvre deux des ses joueurs, dont l’un est son capitaine, endosser le maillots d’arbitre.

Julien et Benjamin sont tellement inséparables depuis 25 ans qu’ils sont aussi devenus  beau frères. Agés de 30 ans, leur carrière sportive est loin d’être terminée, celle d’arbitre, elle, ne fait sans doute que commencer.