Dans le cadre de la Semaine européenne de Réduction des déchets, la Communauté d’agglomération du Gard rhodanien a installé deux stands de sensibilisation au compostage sur les marchés de Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit.
L’objectif est d’éliminer 10% du tonnage total des déchets sur l’ensemble du territoire en passant par ces pratiques de recyclage écologique. Ainsi, pour 20 euros, les acheteurs ont pu acquérir des composteurs individuels et des bio-seaux à quasiment moitié prix.
Une politique incitative au sein d’un territoire rural éligible au label « zéro déchets » et qui a favorisé l’installation de 30 aires de compostage collectif dans des jardins publics, des établissements scolaires ou encore des barres d’immeubles. Une réduction des déchets qui représenterait selon les élus une réduction de la facture relative au traitement des déchets et des collectes. Sur le stand du marché de Bagnols-sur-Cèze, des spécialistes du recyclage et du compostage ont guidé les personnes intéressées par le sujet par le biais d’outils explicatifs et de sacs illustrés.
Un bon compost s’obtient à partir de 6 mois de décomposition des déchets ; les insectes, vers et autres larves d’espèces protégées participant à la transformation organique d’une matière considérée comme « l’or noir » par les jardiniers. Un compost qui peut être affiné jusqu’à 12 mois, et qui, selon les spécialistes, « n’a pas d’odeurs » lorsqu’il « est bien mené ». Sa composition se doit de mélanger déchets de cuisine, herbe, éléments végétaux du jardin et un peu de feuilles.
Le composteur, véritable hôtel à insectes, se décline de façon collective sur 30 communes de la Communauté d’agglomération du Gard rhodanien, avec des aires de compostage collectif composées de 4 bacs : 1 contenant du broyat (matières végétales sèches carbonées qui doivent être mélangées aux déchets), 1 réservé au remplissage des déchets de cuisine par les habitants des communes, et 2 bacs de maturation. De ces deux derniers contenants sera extrait le précieux compost et redistribué au sein de la commune, qui aura fait l’économie de l’équivalent d’une tonne de déchets qui n’aura pas terminé dans le sac classique de la « poubelle grise ».
