Défi de plongée, enjeu écologique et promesse d’images exceptionnelles... du 1er au 28 juillet, Laurent Ballesta, accompagné de trois plongeurs réalisent une expérience inédite : cohabiter dans un module pressurisé de 5m2 pendant 28 jours afin d’explorer sans limite les grandes profondeurs par 120m, entre Marseille et Monaco. Cette exploration sera possible grâce à l'alliance de deux techniques : la plongée à saturation (confinement dans un espace maintenu sous pression) et la plongée sportive profonde (utilisation de scaphandres recycleurs)... un grand tournant dans l’histoire de la plongée sous-marine qui pour le biologiste-naturaliste marin, spécialiste mondial de la photographie sous-marine « risque de réserver bien des surprises » !
Rencontre entre Laurent Ballesta et le Cœlacanthe © LB / Andromède Océanologie
Plongées engagées et premières mondiales
Rappelons que ce scientifique hors du commun, reconnu pour ses plongées engagées (il a obtenu en 2017 le prix de « Wildlife Photographer of the year » du Musée d’Histoire Naturelle de Londres - NDLR) est habitué des premières mondiales. Après avoir rencontré le cœlacanthe (un poisson que l’on croyait disparu depuis 70 millions d’années !), le 19 octobre dernier dans la rade de Marseille, accompagné de Thibault Rauby, Yanick Gentil et Antonin Guilbert, il a réalisé une sortie en complète autonomie de 4h à 53m de profondeur au bas de l'îlot du Grand Congloué. Utilisant une technique de plongée permettant de ne pas subir la pression de l'eau et les paliers nécessaires à la remontée, cette avancée qualifiée de première mondiale, lui permet aujourd'hui d'explorer les grandes profondeurs... ouvrant ainsi un plus large champ des possibles à la plongée naturaliste et scientifique.
